Traité d'alliance signé sous les murs de Riga par la Russie et l'Electeur de Brandebourg, pour confirmer l'alliance antérieure de 1517.
1656, 12 (22) septembre.
Traité d'alliance signé sous les murs de Riga par la Russie et l'Electeur de Brandebourg, pour confirmer l'alliance antérieure de 1517.
(Col. des lois, № 191).
Les rapports diplomatiques directs entre la Russie et la Prusse ne reprirent naissance, conformément aux documents contenus aux archives de l'Empire, qu'à partir de l'année 1650. Au mois de mars de cette année arriva à Moscou le juge brandebourgeois et commissaire Reiff, porteur d'une lettre de l'Electeur Frédéric Guillaume, dans laquelle ce dernier s'excuse de n'avoir ni lui ni son père été en mesure de rétablir les anciens rapports d'amitié avec l'empire moscovite. L'Electeur explique son silence par les guerres qui pendant bien des années ont désolé l'Allemagne. Le but de cette ambassade était pourtant d'obtenir du gouvernement moscovite la permission d'exporter de Russie en Prusse via Archangel deux mille lastes de seigle. Le grand Electeur signala dans sa lettre les dévastations épouvantables auxquelles l'Allemagne a servi d'arène et qui y ont amené la famine, aussi a-t-elle un besoin pressant de pain étranger.
L'envoyé prussien fut accueilli avec beaucoup de faveur par le Tzar Alexis Michailovitch, qui ordonna de livrer des magasins d'Archangel 5000 tcheverts de blé (à 3 iéfimka). Le Tzar ajouta qu'en Russie le pain n'était pas cher et que divers autres Etats, le Danemark, la Suède, la Hollande surtout, pour en obtenir, ont eu recours au gouvernement de Moscou.
Les relations directes renouvelées dans ces circonstances n'ont fait dorénavant que se développer graduellement. Au mois de mai de cette même année 1650 le podiatchy Porochine fut envoyé à l'électeur de Brandebourg afin de lui annoncer l'entrée en campagne contre la Pologne, qui ne cessait de violer tous les droits en rabaissant la dignité et l'honneur de Sa Majesté Tzarienne. Afin d'appuyer cette assertion de preuves, Porochine devait montrer à l'électeur des livres polonais dans lesquels le titre du Tzar avait été imprimé d'une façon tout-à-fait erronde. Le gouvernement moscovite y voyait une insulte à Sa Majesté Tzarienne.
L'Electeur Frédéric Guillaume fit le meilleur accueil à Porochine. Il remercia de l'autorisation qui lui avait été donnée d'acheter du pain à Archangel et exprima son regret de la guerre qui venait d'éclater entre la Russie et la Pologne. Le grand électeur ne put cependant taire sa surprise en apprenant que la cause des hostilités était la façon dont on avait imprimé en Pologne le titre du Tzar; il offrait cependant aux deux belligérants ses bons offices pour le rétablissement de la paix. (Lettre responsive de l'électeur, datée du 11 juillet 1650.) Avant de revenir dans ses foyers, l'envoyé russe obtint du conseil privé de Brandebourg un document (du 14 juillet) d'après lequel l'électeur reconnaissait au Tzar le titre qui lui avait été donné par ses ancêtres. Ce titre était: Tzar et Grand Prince (Zaar und Gross-Fürst). Mais à cette même occasion, le conseil privé exprima le souhait que les Russes, de leur côté, ne manquassent pas de donner à l'électeur un titre conforme à sa dignité:
Altesse Electorale
(Churfürstliche Durchlaucht.)
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